Un côté planant
Parfois, la musique, au ton expérimental, a un petit côté planant. Un frottement de cordes, un pincement, un « accident » volontaire, constituent des ornements et la pédale, quelque part, joue le rôle de la basse continue.
À un moment donné, les musiciens, délaissant leur guitare, se réunissent autour d'une table basse sur laquelle sont posés bon nombre d'appareils et des partitions. Des petites boîtes de couleurs, s'échappent des sons qui semblent sortis d'un orgue baroque. C'est tout à fait charmant. Non seulement la musique est belle, mais en plus on entend clairement le claquement des registres de l'instrument. Pour un peu, on se croirait dans l'ombre d'une chapelle ancienne où chante un Dallam plus vrai que nature. Puis, reprenant leur guitare, les musiciens empruntent un autre chemin, plus solide, plus exubérant. Là encore, il suffit d'un rien, d'un grattement sur les cordes, d'une inclination d'un instrument pour fabriquer un son nouveau, quelque chose qui donne du corps à la musique.
Un ton nouveau
La danse pointe ici et là. Et puis, par deux fois (In Nomine I et II), la voix d'une comédienne se détache sur celle des instruments. C'est d'une grande émotion. Les musiciens néerlandais ont fait, mercredi soir, la preuve qu'on peut, tout comme le fait, dans son domaine, l'Arpeggiata de Cristina Pluhar, donner un ton nouveau à ces musiques nées il y a longtemps en leur gardant leur saveur originelle.
Parfois, la musique, au ton expérimental, a un petit côté planant. Un frottement de cordes, un pincement, un « accident » volontaire, constituent des ornements et la pédale, quelque part, joue le rôle de la basse continue.
À un moment donné, les musiciens, délaissant leur guitare, se réunissent autour d'une table basse sur laquelle sont posés bon nombre d'appareils et des partitions. Des petites boîtes de couleurs, s'échappent des sons qui semblent sortis d'un orgue baroque. C'est tout à fait charmant. Non seulement la musique est belle, mais en plus on entend clairement le claquement des registres de l'instrument. Pour un peu, on se croirait dans l'ombre d'une chapelle ancienne où chante un Dallam plus vrai que nature. Puis, reprenant leur guitare, les musiciens empruntent un autre chemin, plus solide, plus exubérant. Là encore, il suffit d'un rien, d'un grattement sur les cordes, d'une inclination d'un instrument pour fabriquer un son nouveau, quelque chose qui donne du corps à la musique.
Un ton nouveau
La danse pointe ici et là. Et puis, par deux fois (In Nomine I et II), la voix d'une comédienne se détache sur celle des instruments. C'est d'une grande émotion. Les musiciens néerlandais ont fait, mercredi soir, la preuve qu'on peut, tout comme le fait, dans son domaine, l'Arpeggiata de Cristina Pluhar, donner un ton nouveau à ces musiques nées il y a longtemps en leur gardant leur saveur originelle.